Ce fruit très ancien, on en a trouvé des traces sur de nombreux sites préhistoriques, a été surtout apprécié par les Romains qui en ont développé nombre de variétés. Mais lors de son augmentation progressive de consommation en Europe, c’est au 18e siècle, que grâce à un moine belge, Nicolas Hardenpont, elle s’est améliorée de façon significative tant au niveau de sa texture que gustativement.
Aujourd’hui, il en existe plus de 2000 variétés mais nous n’en trouvons qu’une dizaine dans les commerces. Parmi les plus courantes, les variétés d’été : la Guyot, la Williams, la Beurre Hardy, l’Alexandrine et la Louise Bonne et les variétés d’hiver : la Comice, la Conférence (ma préférée !), la Passe Crassane et l’Angelys (une toute nouvelle variété a tester !).
Du point de vue nutritionnelle, elle s’en sort plus qu’honorablement !
Riche en eau, pauvre en calorie, ses glucides sont principalement des fructoses (sucres lents a assimilés) et riches en fibres : touts ces éléments en font le dix heure (ou quatre heure) idéal pour ne pas tomber dans l’excès.
Elle favorise également la digestion grâce au sorbitol qu’elle contient. Elle a peu de vitamine C (par rapport à d’autres fruits) mais est riches en anti-oxydants (carotène et vitamine E) et en sels minéraux (potassium, magnésium, phosphore, calcium et fer).
Côté sélection, la poire d’été s’achète lourde et parfumée et prête à déguster !
Par contre, la poire d’hiver peut être achetée un peu verte et ferme car elle atteindra facilement sa maturité en une semaine à température ambiante. Mais une fois mûre, elle doit être consommée rapidement ! Vous pouvez également accélérer sa maturation en la plaçant plusieurs heures au réfrigérateur avant de la ressortir pour qu’elle finisse de mûrir.
Et enfin d’un point de vue culinaire, ce fruit offre de nombreuses possibilités !
Elle se déguste crue, cuite, en salade, avec des mets salés, en dessert, froide, chaude, poêlée, pochée, entière, en tranches, en cubes, en tartes, en charlottes, en compote, avec du chocolat, des amandes, de la glace… seule votre imagination vous limitera dans ses déclinaisons…
Pour plus de détails sur la poire, son histoire et ses variétés, voici un site très bien fait : la poire.
Si après avoir lu tout ça vous n’avez pas envie de poire, c’est que vous n’aimez pas ça… mais avez-vous vraiment déjà essayé toutes les déclinaisons possibles ? Peut-être n’avez-vous pas encore trouvé la manière de l’agrémenter qui vous convienne !
1 commentaire:
Il y a aussi la pomme qui se ramasse à la pelle dans les jardins...Mon homme a fait une recette de pommes, pommes de terre et lard qui était délicieuse!
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